Dr. Feelgood

Lee Brilleaux  [Chanteur]

Lee Brilleaux, de son vrai nom Lee Green, est né le 10 mai 1953 à Durban en Afrique du Sud de parents anglais qui travaillaient là bas. Il retroune en Angleterre en 1955 et s’installe près de Londres pour aller à Canvey Island en 1965 où il y fera la connaissance de John B. Sparks et Chris Fenwick. "Quand j'avais 17-18 ans, j'écoutais du Blues principalement et toutes sortes de musiques également, de la pop music, des trucs qui me branchaient. Mais les disques que j'achetais et que je collectionnais étaient essentiellement du Blues." "Je me souviens d'avoir vu les Rolling Stones quand j'étais assez jeune. Je les ai d'abord vus pour la première fois à la télévision. Mon père était absolument horrifié par eux, leurs cheveux... Moi je pensais simplement qu'ils étaient formidables. Je devais avoir 12 ou 13 ans. Je vivais encore à Londres. Les Rolling Stones et les groupes comme eux ont été les premiers à m'intéresser au Blues des Etats-unis. Le Blues original. Ce fut ma première sensation."


1975

Au départ, j'ai d'abord joué du banjo et de l'harmonica. Quand j'avais 15-16 ans, avec quelques amis, nous avons formé un Jug Band. Nous jouions du Blues et des chansons Folk, du Country Blues et des vieux thèmes traditionnels. Pour le fun. On s'appelait le Southside Jug Band. Avec John B. Sparks (Sparko) à la guitare et Chris Fenwick à la batterie. Chris n'était pas vraiment à proprement parlé un bon batteur, mais un très bon businessman. Il est devenu notre manager. Puis on a pris le nom de Pigboy Charlie Band (1968) quand on s'est mis à jouer avec des instruments électriques. En effet, dès que nous avons eu un peu plus d'argent nous nous sommes achetés des guitares électriques."

En 1972 il forme Dr Feelgood avec Wilko Johnson, John B. Sparks et The Big Figure et se produisent dans les pubs du sud-est de Londres d’après les recommandations de Will Birch où ils commencent à recevoir un accueil de plus en plus enthousiaste du public, ce qui attire l’attention du label United Artists qui les fait signer en 1974… L'aventure commence.

La période 1974/1994 est détaillée dans la biographie du groupe.

Lee Brilleaux décède chez lui le 7 avril 1994. Un an auparavant (fin 1993), il avait ouvert le Dr Feelgood Music Var à Canvey Island, il s’y produira jusqu’en janvier 1994. Sa mémoire est célébrée chaque année en mai lors d'un "Lee Brilleaux Memorial", par ses anciens musiciens et surtout amis.

Steve Walwyn : "Lee avait énormément de talent. Il était drôle, intelligent et de très bonne compagnie. Il possédait une grosse érudition pour ce qui touche au Blues et aux Bluesmen. D’ailleurs c’était un homme instruit qui faisait également autorité sur le chapitre de la gastronomie et des boissons. J’éprouvais beaucoup d’amitié pour lui. J’y pense très souvent."


Uncut Magazine (mai 2004)

Télérama n°2310 – 20 avril 1994, page 62.
"Kurt Cobain et Lee Brilleaux : L’archange noir" par Philippe Bardot.
Hommages. Le Rock perd deux de ses enfants terribles : le leader de Nirvana, sacré roi du Grunge, et le bouillant brailleur de Dr Feelgood.

Feelgood sans voix

Au milieu des années 70, quand les malades du binaire basique devaient ingurgiter moult anesthésiants (Genesis, Supertramp, Yes and co), lui, le bon docteur Brilleaux, tentait avec brio une opération désespéré : débarrasser le Rock de tous ses kilos superflus. Traitement de hoc : un cataplasme Rhythm’n’Blues, un électrocardiogramme Rock’n’Roll, toussez, respirez, hurlez et reprenez une pinte de bière. Docteur Feelgood parut et le Rock anglais retrouva la santé.

Lee Brilleaux, sa voix de crachin londonien et son harmonica enroué, Wilko Johnson et sa guitare mitraillette, Sparks et sa basse baston, Big Figure et sa batterie de mortier trouvèrent vite une clientèle. Nos contents d’arborer costars et lunettes noires de mafiosi (avec les Blues Brothers) et de prôner les joies simples des trois accords électriques (avant les Clash), ces chirurgiens de l’urgence mixèrent leur premier album, Down By The Jetty, en… monophonie. Peu à peu, les vagissements des Punks et de la New Wave reléguèrent ces hardis pionniers au rang de tonton pilleurs de bistrots. De la formation originale, ne demeurerait que Lee Brilleaux, fidèle praticien, amoureux de son art. Jusqu’à la semaine dernière. Il est parti à 41 ans; victime d’un cancer des glandes lymphatiques/ En cas de malaise, on peut encore consulter ses disques.



Ducks Deluxe - Last Night Of A (...)
[1977]
Whitesnake - Snakebite
[1978]
Eddie And The Hot Rods - Thriller
[1979]
Whitesnake - Northwinds
[1988]
Mickey Jupp - X
[1988]
Canvey Island Allstars - Escape (...)
[1991]
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20 Novembre 2016


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